Le grain de pollen est généralement formé de seulement 2 cellules haploïdes : – la cellule végétative, responsable de l’allongement du tube pollinique, – la cellule spermatogène qui donnera 2 gamètes mâles ou spermatozoïdes, vecteurs de la fécondation. Le grain de pollen est entouré de 2 parois : – l’exine, épaisse, ornementée et lisse, – et l’intine, fine et doublant intérieurement l’exine. A certains endroits appelés apertures, l’exine est amincie. Chez le pollen des Monocotylédones ou des Dicotylédones basales (primitives), il n’existe normalement qu’une seule aperture, circulaire ou allongée en sillon. Parfois, cette aperture s’étire, s’amincie par endroits et forme alors plusieurs pores. Chez le pollen des Dicotylédones vraies (Eudicotylédones), il existe normalement 3 apertures. Cependant, ce nombre peut être multiplié.
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Les plantes envahissantes
L’Homme est bien souvent le responsable de la prolifération de ces plantes envahissantes. Il les a introduites pour son agrément (jardin, aquarium…), pour leur utilité effective ou supposée, ou pour les acclimater afin de les tester ultérieurement. Ensuite, échappées de leur lieu de culture initial, il les laisse proliférer soit par ignorance soit par intérêt à court terme : utilisation du bois, beauté des fleurs… Ces plantes mettent très rapidemment à profit le désintérêt que l’Homme porte à leur avenir dans les milieux naturels car elles sont souvent de redoutables colonisatrices : semences ou pollen produits en grandes quantités et/ou transportés sur de longues distances, fortes capacités de multiplication végétative. La plante envahissante la plus connue est une Algue verte, Caulerpa taxifolia. Echappée d’un aquarium de bord de mer, elle a progressivement envahie les prairies maritimes à Zostères du fond de la Méditerranée. D’autres sont aussi néfastes mais leur nuisance est moins connue. Citons pour exemples : – le Robinier, Robinia pseudo-acacia, appelé à tort Acacia, envahit les peuplements forestiers. Introduit depuis 1601, il est resté longtemps cantonné dans les jardins et s’en est échappé qu’au 19ème siècle. Son bois est apprécié pour faire des piquets de clôture. – le Mimosa, Acacia dealbata. Le Mimosa dont les fleurs jaunes sont appréciées de beaucoup est un redoutable colonisateur des milieux méditerranéens. – l’ailante, Ailanthus altissima, envahit les friches souvent avec l’arbre à papillons. Il est, malencontreusement, souvent apprécié dans les jardins particuliers car il peut pousser de plusieurs mètres par an. Certains jardins botaniques le laissent aussi dans leur collection sous divers prétextes. – Baccharis halimiifolia envahit les côtes sud de la Bretagne. Comme ses consoeurs, cette plante envahissante est souvent laissée en place car elle est très résistante aux vents et aux embruns.
Les feuilles
Les feuilles sont généralement de couleur verte car elles contiennent un pigment, la chlorophylle, stocké dans les chloroplastes et responsable de la photosynthèse. Par ce phénomène caractéristique des plantes, le gaz carbonique de l’air avec l’eau du sol est transformé en oxygène et en sucre en utilisant l’énergie solaire. Au niveau de la feuille, grâce à la photosynthèse, la sève brute devient la sève élaborée en se chargeant des sucres qui seront distribués dans tous les autres organes. Les plantes parasites puisent les sucres chez d’autres plantes et sont dépourvues de chlorophylle et ne sont donc pas vertes (orobanche, néottie). Parfois elles ne sont que partiellement parasites et gardent leur chlorophylle (gui). Une feuille simple est constituée d’une partie plane, le limbe, et d’une partie plus fine intermédiaire entre le limbe et la tige, le pétiole. Le pétiole peut parfois s’élargir à sa base, il devient une gaine entourant plus ou moins la tige. Cette gaine se retrouve aussi chez certaines plantes dont les feuilles sont dépourvues de pétioles (maïs, commelina). Parfois, le limbe est découpé en plusieurs parties indépendantes, la feuille est alors composée de folioles. Les bords du limbe peuvent être entiers (lilas), dentés (rosiers), lobés (chêne). A la base du pétiole, se trouve parfois un élément ressemblant plus ou moins à une feuille, le stipule (aubépine). Les nervures visibles sur le limbe d’une feuille correspondent aux tissus conducteurs de la tige. Elles peuvent être disposées parallèlement (chlorophytum) ou être ramifiées en forme de penne (rosier), de palme (érable). Les feuilles peuvent avoir une position alterne, une seule à chaque niveau (cerisier), ou opposée, 2 feuilles l’une en face de l’autre (lilas, troène), ou verticillée, plusieurs feuilles à chaque niveau (catalpa). Certaines plantes ont des feuilles réduites ou absentes : c’est le cas des plantes parasites mais aussi de plantes adaptées à la sécheresse pour limiter la transpiration et la perte d’eau. Dans ce dernier cas, c’est la tige qui est verte et contient la chlorophylle.