L’espèce phylogénique Cracraft (1989) définit une espèce phylogénique comme un ensemble non réductible d’individus ayant en commun une diagnose les différenciant des autres et comprenant les ancêtres, les individus actuels et leur descendance. L’espèce est donc un phylum ayant un modèle parental commun. Pour Queiroz & Donoghue (1990), l’espèce est le plus petit groupe monophylétique ayant un ancêtre commun. Continuer la lecture de L’espèce phylogénique, l’espèce cohésive, l’espèce écologique ou fossile
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Ovule des Angiospermes
L’ovule est constitué de l’extérieur vers l’intérieur: – de deux téguments, la primine, externe et vascularisée et la secondine, interne. Les téguments s’ouvrent au niveau du micropyle, – le nucelle, tissu diploïde, entouré des deux téguments. Si le nucelle est mince, l’ovule est tenuinucellé ; s’il est épais, il est crassinucellé, – le sac embryonnaire contenu dans le nucelle et constitué de 8 cellules haploïdes.
La graine du Ginkgo (Ginkgo biloba)
Le Ginkgo est un arbre dioïque utilisé en arbre d’alignement car réputé résistant à la pollution. Les pieds femelles sont rarement utilisés car ils produisent des fruits qui, s’ils sont réputés avoir des vertus médicinales, sont nauséabonds. L’enveloppe charnue provient de la partie externe du tégument (sarcotesta) de l’ovule ou test et non pas d’un ovaire. Bien que les fruits du Ginkgo soient analogues aux fruits des Angiospermes, ils ne sont donc pas de même nature. Contrairement à ce qui se passe chez certaines Gymnospermes où les ovules fécondés sont protégés par des formations extra-ovulaires (pins, genevriers…), il n’y a pas de gymnospermie compensée et l’ovule reste nu : la gymnospermie de ginkgo est absolue. Le tégument de l’ovule (test) du Ginkgo est divisé en trois parties : la couche externe (sarcotesta) est un parenchyme vascularisé, la couche médiane (sclérotesta) est dure car sclérifiée, la couche interne (endotesta) est fine et parcheminée. Avant la pollinisation, ce tégument laisse une ouverture, le micropyle, permettant au grain de pollen de s’insérer dans la chambre pollinique. Cette chambre produira un liquide mucilagineux dans lequel nageront les spermatozoïdes. Il y a fécondation aquatique comme chez certaines plantes primitives alors que le Ginkgo est une plante terrestre.
Dicotylédones (Magnoliopsida)
Le seul critère des cotylédons définit pour la première fois en 1789 par Antoine Laurent de Jussieu n’est pas toujours respecté. Ainsi, chez les Dicotylédones, ce critère était traditionnellement accompagné d’un ensemble de caractères permettant de préciser cette définition : – formes biologiques variées comprenant, entre autres, des plantes ligneuses. Par contre, les plantes à bulbes sont extrêmement rares ; – bourgeons accessoires surnuméraires sériaux, c’est-à-dire alignés verticalement selon un plan passant par l’axe de la tige, ceux collatéraux étant très rares. – ramification des plantes importante ; – feuilles diverses, simples ou composées de folioles, fréquemment disposées sur toute la longueur de l’axe caulinaire ; nervation normalement pennée et très rarement parallèle (cas des phyllodes des Plantaginaceae) ; pétiole différencié du limbe, ce dernier étant large ; feuille très souvent sans gaine et sans ligule ; – racine principale persistante ; – faisceaux caulinaires du phloème et du xylème disposés sur deux cercles concentriques seulement ; le xylème interne étant disposé en face du phloème externe ; – faisceaux racinaires du phloème, peu nombreux et alternant avec ceux du xylème ; – croissance en épaisseur caulinaire ou racinaire grâce aux formations secondaires ; le liber ou xylème secondaire ou bois est très développé surtout chez les arbres ; – fleurs en majorité pentamère (sauf chez les plantes appartenant, en particulier, aux Dicotylédones basales), à deux préfeuilles latérales au périanthe bien différencié en calice et corolle (sauf, en particulier dans les trois sous-classes ci-dessus) ; – pollen tri-aperturé ou d’un type dérivé (sauf chez les Dicotylédones basales) ; – germination hypogée ou épigée.
Description botanique des Solanaceae
Les Solanaceae sont des plantes herbacées ou ligneuses, frutescentes ou sub-arborescentes. Elles sont couvertes de poils ramifiés, contiennent des alcaloïdes du groupe des stéroïdes, en particulier de la nicotine et possèdent un phloème interne. Les feuilles sont simples ou composées, entières ou non, alternes ou opposées, toujours exstipulées. Les fleurs sont ordinairement hermaphrodites, pentamères et actinomorphes (parfois zygomorphes), solitaires ou regroupées en inflorescence de type cyme. Les pièces du calice sont connées à leur base et marcescentes. La corolle est gamopétale, à tube long ou court, à préfloraison valvaire ou imbriquée. Les étamines sont isomères et alternes aux pétales. Elles sont parfois seulement au nombre de quatre (Schizanthus qui est à fleur zygomorphe) ou de deux avec des staminodes. Les anthères sont souvent connées, à déhiscence longitudinale ou porricide. L’ovaire est supère, biloculaire, composé de deux carpelles soudés entre eux selon une diagonale. Il y a parfois plus de deux loges (Nicandra) par développement de fausses cloisons. Les ovules sont unitéguminés, ordinairement nombreux, d’anatropes à hémitropes, disposés sur des placentas axiles. Le fruit est une drupe ou une baie, parfois une capsule septicide. Les graines ont un embryon droit ou plus ou moins courbe dans un albumen oléagineux et protéagineux, rarement amylacé. Cette famille est morphologiquement très proche des Scrophulariaceae : Schizanthus est morphologiquement très proche d’une Scrophulariaceae ; à l’inverse, Capraria est semblable à une Solanaceae ; d’autre part, les Verbascum faisaient autrefois partie des Solanaceae. Cependant, les Solanaceae se distinguent des Scrophulariaceae par la présence d’un phloème interne et de carpelles dont la suture est en diagonale. —– La formule florale des Solanaceae est ordinairement la suivante : K : (5) ; [C : (5) ; A : 5] ; Gsup : (2)