Interactions végétales, article publié dans la revue “Jardins” Continuer la lecture de Interactions végétales : la guerre végétale est déclarée
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Gestion différenciée dans les jardins
La gestion différenciée est un concept d’entretien des espaces verts qui se développe actuellement. Elle permet de recréer de la diversité biologique dans les jardins d’agrément.
La gestion différenciée consiste à effectuer un entretien différent selon les zones du jardin. Par exemple, les tontes dans un jardin de style français seront plus fréquentes que dans un jardin anglais où à l’extrême dans une prairie. Un des outils de la gestion différenciée est donc une cartographie précise de l’espace : les différentes zones sont définies selon leur usage, leur écologie ainsi que selon leur richesse biologique, actuelle ou potentielle. Pour chacune des zones, sont définis les moyens et les fréquences d’entretien. A la différence de l’agriculture raisonnée pour laquelle, aussi, l’entretien et les traitements sont les plus faibles possibles, il n’y a pas de notion de production dans un jardin d’agrément sauf si l’on dit qu’une gestion différenciée permet de « produire » de la diversité biologique. Continuer la lecture de Gestion différenciée dans les jardins
La Mata Atlantica, une biodiversité en péril
Le biome comprend la forêt côtière atlantique sensu stricto et la forêt d’araucarias plus continentale. C’est un des centres de biodiversité les plus importants pour le Brésil et le monde entier. Elle est constituée par des forêts intérieures composées d’arbres à feuilles persistantes ou caduques (forêts semi décidues), de forêts galeries autour des fleuves et de forêts dites de pins dont l’espèce dominante est en fait Araucaria angustifolia. C’est un des biomes les plus menacés du Brésil : la surface naturelle a été réduite à moins de 5% de sa surface originale soit 52000 km² approximativement. La surface restante est occupée par des propriétaires privés pour plus de 80%, ou par de grandes métropoles telles Rio de Janeiro ou Sao Paulo. Les réserves du patrimoine naturel correspondent à moins de 4% de sa surface initiale. La dégradation de ce biome est due de l’abattage des arbres, à l’agriculture et aux reforestations trop homogènes avec des pins ou des eucalyptus. Les forêts humides deviennent de plus en plus sèches à l’intérieur des terres et sont remplacées par des associations végétales caractéristiques de la Caatinga ou du Cerrado. Des lambeaux de cette forêt sont présents à proximité de grandes villes telles que Rio de Janeiro et Sao Paulo. La biodiversité végétale est très élevée ainsi que l’endémisme. Ainsi, au sud de Bahia, il a été relevé jusqu’à 440 espèces différentes d’arbres par hectare dont plus de la moitié est endémique du Brésil. La forêt abrite aussi de nombreuses espèces animales en danger telles que le singe hurleur roux, le puma, le fourmilier géant, la loutre, le singe araignée, le tamarin lion doré ainsi que 900 espèces d’oiseaux dont 180 sont endémiques.
Intérêts de la biodiversité végétale
Les plantes permettent à de nombreuses espèces animales de vivre soit en étant leur hôte, soit en leur servant de nourriture. Il est possible de concevoir des chaînes alimentaires sans animaux mais il n’en existe pas sans végétaux. Le monde végétal est vital pour l’ensemble du monde vivant Grâce à la photosynthèse, les plantes fabriquent de l’oxygène. Par ce même mécanisme, les plantes transforment le carbone minéral en carbone organique utilisable par les animaux. Les plantes sont donc autotrophes (se nourrissent d’elles-mêmes : producteurs) à l’inverse des animaux hétérotrophes (consomment les autres êtres vivants : consommateurs). Les plantes sont donc un élément primordial de toute chaîne alimentaire. Les plantes permettent à de nombreuses espèces animales de vivre : soit en étant leur hôte, soit en leur servant de nourriture. Il est ainsi possible de concevoir des chaînes alimentaires sans animaux mais il n’en existe pas sans végétaux. Les plantes facilitent la pénétration de l’eau dans les sols et limitent le ruissellement des eaux de pluies. Elles permettent sous des climats plus arides de lutter contre la désertification. Les plantes grâce à leurs racines stabilisent les sols. Voir : dune, ensablement, défense et restauration des sols. Les plantes sont aussi responsables de la fertilisation des sols (humus). Le végétal : source de vie pour l’homme Pour l’homme, les plantes permettent de se nourrir (plantes alimentaires, condimentaires), de se protéger (bois de meuble, d’habitation), de se guérir (plantes médicinales). Les plantes cultivées sont peu diversifiées et sont sensibles aux maladies. C’est dans les plantes naturelles que se trouvent potentiellement les gènes de résistance aux maladies pouvant affecter les grandes cultures de l’homme. Peu de plantes ont été ou sont actuellement utilisées par l’homme à des fins médicales. L’ensemble du monde végétal présente un réservoir potentiel d’utilisations (substances, médicaments…) qu’il convient de protéger.
Genres européens des Apiaceae
Les principaux genres de la famille des Apiaceae de la flore d’Europe occidentale sont les suivants : Aegopodium, Aethusa, Ammi, Ammoides, Anethum, Angelica, Anthriscus, Apium, Astrantia, Athamanta, Berula, Bifora, Bowlesia, Bunium, Bupleurum, Cachrys, Capnophyllum, Caropsis, Carum, Caucalis, Chaerophyllum, Cyclospermum, Cicuta, Conium, Conopodium, Coriandrum, Crithmum, Cuminum, Daucus, Dethawia, Echinophora, Elaeoselinum, Endressia, Eryngium, Falcaria, Ferula, Ferulago, Foeniculum, Heracleum, Kundmannia, Lagoecia, Laser, Laserpitium, Levisticum, Ligusticum, Magydaris, Meum, Molopospermum, Myrrhis, Myrrhoides, Naufraga, Oenanthe, Opopanax, Orlaya, Pastinaca, Petroselinum, Peucedanum, Physospermum, Pimpinella, Pleurospermum, Pseudorlaya, Ptychotis, Ridolfia, Rouya, Sanicula, Scandix, Selinum, Seseli, Silaum, Sison, Sium, Smyrnium, Thapsia, Tordylium, Torilis, Trachyspermum, Trinia, Trochiscanthes, Turgenia, Xatardia.