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Les plantes parasites

De très nombreuses bactéries, champignons ou algues sont parasites de végétaux ou d’animaux alors qu’aucune mousse ou fougère n’est parasite. Les seules espèces végétales parasites se rencontrent chez les plantes à graines. Chez les Gymnospermes, les plantes « à ovules nus » qui comprennent le pin et le sapin, il n’est connu actuellement qu’un seul exemple de parasitisme. En Nouvelle-Calédonie, Parisitaxus ustus qui appartient à la famille des Podocarpaceae se développe sur Falcatifolium taxoides de la même famille. Pour certains auteurs, il s’agirait plutôt d’une symbiose puisque hôte et parasite sont infestés par un saprophyte mycélien. La totalité des plantes parasites sont donc des plantes à fleurs, plus particulièrement des dicotylédones.

Les plantes parasites peuvent être classées en 2 catégories. Dans les 2 cas, les plantes parasites établissent leurs relations avec l’hôte principalement au niveau des tissus conducteurs de sèves :

Le gui (Viscum album) est une plante hémiparasite capable de photosynthèse (la plante est verte) qui ne prélève que la sève brute (eau et éléments minéraux) sur la plante parasitée (ici, un pommier).


Le cytinet (Cytinus hypocistis) est une plante holoparasite : il prélève sur les racines des cistes la sève brute (eau et éléments mineraux) mais aussi la sève dite élaborée qui contient des éléments organiques formés après la photosynthèse chez le ciste (la plante parasitée). Le cytinet n’a pas de chlorophylle, pigment responsable de la photosynthèse, et n’est donc pas vert.


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