Archives de catégorie : Pestes végétales
Liste d’attente
DOMAINE TERRESTRE
Abutilon theophrasti Medik. (Malvaceae) Achillea crithmifolia Waldst. & Kit. (Asteraceae) Agave americana L. (Asparagaceae [Agavaceae]) Amaranthus spp. (A. blitoides S. Watson, A. deflexus L., A. retroflexus L.) (Amaranthaceae) Ambrosia coronopifolia Torr. & A. Gray (Asteraceae) Anredera cordifolia (Ten.) van Steenis (Basellaceae) Artemisia annua L. (Asteraceae) Asclepias syriaca L. (Apocynaceae [Asclepiadaceae]) Bidens subalternans L. (Asteraceae) Broussonetia papyrifera (L.) Vent. (Moraceae) Centaurea diffusa Lam. (Asteraceae) Conyza spp. (C. honariensis (L.) Cronq., C. canadensis (L.) Cronq., C. sumatrensis (Retz.) E. Walker) (Asteraceae) Datura innoxia Miller (Solanaceae) Datura stramonium L. (Solanaceae) Echinochloa colona (L.) Link (Poaceae) Echinochloa muricata (P. Beauv.) Fernald (Poaceae) Echinochloa oryzoides (Ard.) Fritsch (Poaceae) Echinochloa phyllopogon (Stapf) Koss. (Poaceae) Elaeagnus angustifolia L. (Elaeagnaceae) Elaeagnus x ebbingei Hort. (Elaeagnaceae) Eleusine indica (L.) Gaertner (Poaceae) Eragrostis mexicana (Hornem.) Link (Poaceae) Euphorbia maculata L. (Euphorbiaceae) Galinsoga parviflora Cav. (Asteraceae) Galinsoga quadriradiata Ruiz & Pavon (Asteraceae) Heteranthera limosa (Smartz) Willd. (Pontederiaceae) Heteranthera reniformis Ruiz & Pavon (Pontederiaceae) Ipomoea indica (Burin.) Merr. (Convolvulaceae) Ipomoea purpurea Roth (Convolvulaceae) Isatis tinctoria L. (Brassicaceae) Lemna equinoctialis Welw. (Lemnaceae) Lemna perpusilla Torrey (Lemnaceae) Lepidium virginicum L. (Brassicaceae) Melilotus albus Medik. (Fabaceae) Mirabilis jalapa L. (Nyctaginaceae) Nassella trichotoma (Nees) Hackel in Arech. (Poaceae) Nicotiana glauca R.C. Graham (Solanaceae) Nonea pallens Petrovic (Boraginaceae) Oenothera laciniata Hill (Onagraceae) Opuntia tuna (L.) Miller (Cactaceae) Oxalis articulata Savigny (Oxalidaceae) Oxalis fontana Bunge (Oxalidaceae) Phytolacca americana L. (Phytolaccaceae) Pinus nigra Arnold (Pinaceae) Polygala myrtifolia L. (Polygalaceae) Ricinus communis L. (Euphorbiaceae) Salpichroa origanifolia (Lam.) Baillon (Solanaceae) Solanum bonariense L. (Solanaceae) Solanum linnaeanum Hepper & Jaeger (Solanaceae) Solanum mauritianum Scop. (Solanaceae) Sorghum halepense (L.) Pers. (Poaceae) Stenotaphrum secundatum (Walter) O. Kuntze (Poaceae) Tagetes minuta L. (Asteraceae) Triteleia uniflora Lindl. (= Ipheion uniflorum (Lindl.) L.) (Liliaceae s. l.) Tropaeolurn majus L. (Tropaeolaceae) Veronica persica Poiret (Scrophulariaceae) Xanthium spinosum L. (Asteraceae)
Les plantes envahissantes
L’Homme est bien souvent le responsable de la prolifération de ces plantes envahissantes. Il les a introduites pour son agrément (jardin, aquarium…), pour leur utilité effective ou supposée, ou pour les acclimater afin de les tester ultérieurement. Ensuite, échappées de leur lieu de culture initial, il les laisse proliférer soit par ignorance soit par intérêt à court terme : utilisation du bois, beauté des fleurs… Ces plantes mettent très rapidemment à profit le désintérêt que l’Homme porte à leur avenir dans les milieux naturels car elles sont souvent de redoutables colonisatrices : semences ou pollen produits en grandes quantités et/ou transportés sur de longues distances, fortes capacités de multiplication végétative. La plante envahissante la plus connue est une Algue verte, Caulerpa taxifolia. Echappée d’un aquarium de bord de mer, elle a progressivement envahie les prairies maritimes à Zostères du fond de la Méditerranée. D’autres sont aussi néfastes mais leur nuisance est moins connue. Citons pour exemples : – le Robinier, Robinia pseudo-acacia, appelé à tort Acacia, envahit les peuplements forestiers. Introduit depuis 1601, il est resté longtemps cantonné dans les jardins et s’en est échappé qu’au 19ème siècle. Son bois est apprécié pour faire des piquets de clôture. – le Mimosa, Acacia dealbata. Le Mimosa dont les fleurs jaunes sont appréciées de beaucoup est un redoutable colonisateur des milieux méditerranéens. – l’ailante, Ailanthus altissima, envahit les friches souvent avec l’arbre à papillons. Il est, malencontreusement, souvent apprécié dans les jardins particuliers car il peut pousser de plusieurs mètres par an. Certains jardins botaniques le laissent aussi dans leur collection sous divers prétextes. – Baccharis halimiifolia envahit les côtes sud de la Bretagne. Comme ses consoeurs, cette plante envahissante est souvent laissée en place car elle est très résistante aux vents et aux embruns.