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Utilisations socio-économiques des Poaceae (Gramineae)

La famille des Poaceae ou Gramineae est sans doute la plus importante des Angiospermes du point de vue socio-économique. La plupart des civilisations humaines se sont développées en cultivant une céréale : le blé dans le bassin méditerranéen, le maïs en Amérique centrale et Amérique du Sud, le riz en Asie, le mil et le tef en Afrique. Le blé, le riz et le maïs fournissent à elles seules 50 % des calories humaines dans le monde. En 1999, 35 % du maïs planté aux Etats-Unis était transgénique. Les autres utilisations des Poaceae sont multiples : fourrage, sucre (la canne à sucre), échaffaudages et les constructions légères en Asie (bambous), fixation des dunes (Amnophila), réahabilitation des sols salés ou à métaux lourds…Par contre, certaines céréales sont des adventices très communes des cultures (Avena sativa, Poa annua…). —– moisson2004_low2.jpg

Genres européens d’Orchidaceae

Cette famille est la plus importante de toutes les plantes à fleurs au niveau mondial par son nombre d’espèces : environ 18 500 espèces cosmopolites regroupées dans 788 genres. Les genres représentés en Europe sont les suivants : Aceras, Anacamptis, Barlia, Calypso, Cephalanthera, Chamorchis, Coeloglossum, Comperia, Corallorhiza, Cyprepedium, Dactylorhiza, Epipactis, Epipogium, Gennaria, Goodyera, Gymnadenia, Habenaria, Hammarbya, Herminium, Himantoglossum, Leuchorchis, Limodorum, Liparis, Listera, Malaxis, Neotinea, Neottia, Neottianthe, Nigritella, Ophrys, Orchis, Plantathera, Serapias, Spiranthes, Steveniella, Traunsteinera. —- Retour description botanique des orchidées

Utilisations socio-économiques des Orchidaceae

Les Orchidaceae sont utilisées dans le domaine horticole. La culture in vitro a permis ces dernières années d’obtenir un grand nombre d’orchidées multipliées végétativement. Cependant, le pillage des ressources génétiques naturelles a abouti à l’extinction ou à la mise en danger de nombreuses espèces. Leur commerce et leur transport, même sans but lucratif, sont donc soumis à de nombreuses réglementations régionales, nationales, communautaires et internationales visant à la protection de ces plantes. Les utilisations des orchidées autres que celles horticoles sont peu nombreuses. Cependant, les pseudobulbes des orchidées contiennent beaucoup d’amidon et, après être cuits et pulvérisés, ils donnaient un aliment appelé salep. Le salep est encore utilisé dans certaines régions du Moyen-Orient. D’autre part, la gousse de vanille est la capsule de Vanilla planifolia. Il est aussi rapporté dans certains ouvrages de très rares usages phytothérapiques. Ainsi, la racine d’Orchis était employée dans les cas de diarrhée ou de dysentrie. Les fleurs en infusion permettaient de traiter la toux et le rhume. Enfin, le salep était administré aux personnes fragiles ou convalescentes. —- Retour description botanique des orchidées

Lexique de D à H inclus

Décurrent (adj.) Se dit des feuilles dont le pétiole se prolonge sur la tige. Déhiscence (n. f.) Phénomène d’ouverture naturelle d’un organe, généralement sec, pour libérer des graines, le pollen ou des spores. Ex. : déhiscence des anthères libérant le pollen, déhiscence des fruits libérant les graines. Voir : indéhiscence. Déhiscent (adj.) Se dit des fruits ou d’un organe s’ouvrant naturellement à maturité pour libérer les graines, le pollen ou des spores. Voir : indéhiscent. Dendrogramme (n. m.) Arborescence non hiérarchisée. Voir cladogramme. Dérivé (adj.) En cladistique, se dit de caractères apomorphiques ou de taxons “évolués”, c’est-à-dire apparus plus récemment sur Terre par rapport à un autre taxon. Diadelphe (adj.) Se dit d’étamines connées entre elles pour former deux lots. Ex. : les étamines des Fabaceae, sont généralement diadelphes ; une est libre, les neuf autres sont connées. Voir : monadelphe. Diagnose (n. f.) Ensemble de caractères permettant de définir le type d’une espèce. Pour être valide, une diagnose doit être écrite et publiée en latin. Dialypétale (adj.) Se dit d’une fleur dont les pétales sont libres. Voir : gamopétale. Dialysépale (adj.) Se dit d’une fleur dont les sépales sont libres. Voir : gamosépale. Dichiasale (adj.) Se dit d’une cyme dichotomique. Dichotomique (adj.) Se dit d’un organe ou d’une structure dont chaque division donne naissance à deux branches symétriques par rapport à un plan. Dicline (adj.) Se dit d’une espèce ayant des fleurs unisexuées, avec parfois, en plus, des fleurs hermaphrodites. Voir : monocline. Didyname (adj.) Se dit d’un ensemble de quatre étamines de différentes longueurs : deux longues et deux courtes. Les étamines tétradynames comportent quatre étamines longues. Dioïque (adj.) Se dit d’une plante portant des fleurs unisexuées sur des pieds différents. Ex : le palmier dattier. Voir monoïque. Disciforme (adj.) Chez les Asteraceae, capitule avec des fleurs toutes tubulées, hermaphrodites (ou fonctionnellement staminées) au centre et femelles à la périphérie. Voir discoïde, ligulé et radié. Discoïde (adj.) Chez les Asteraceae, capitule avec des fleurs toutes tubulées et hermaphrodites (ou fonctionnellement staminées). Voir disciforme, ligulé et radié. Distique (adj.) Se dit de feuilles disposées sur deux rangs appartenant à un même plan. Voir : alterne, opposé, verticillé. Dorsal (adj.) Voir adaxial. Dorsifixe (adj.) Se dit d’anthères dont le point de fixation au filet est dorsal. Voir : basifixe. Drupe (n. f.) Fruit charnu, succulent, indéhiscent dont l’endocarpe est lignifié et renfermant ordinairement une seule graine. Ex. : pêche, cerise. Ectexine (n. f.) Voir : sporoderme. Ectomycorhize (n. f.) Symbiose entre un champignon et une plante au niveau de sa racine, le champigon n’ayant pas son siège à l’intérieur des cellules de la racine. Voir : endomycorhize. Elaiosome (n. m.) Appendice oléagineux ou excrétion, surtout sur les semences, servant de nourriture aux fourmis. Embryophytes (n. f.) Plantes à embryons. Comprend les Plantes vertes terrestres : Marchantiales, Hépatiques, Mousses, Fougères et plantes alliées, Gymnospermes et Angiospermes. Endocarpe (n. m.) Partie interne de la paroi du fruit. Ex. : endocarpe lignifié des drupes. Voir : péricarpe, épicarpe, mésocarpe. Endomycorhize (n. f.) Symbiose entre un champignon et une plante au niveau de sa racine, le champignon étant situé à l’intérieur des cellules de la racine. Voir : ectomycorhize. Endosperme (n. m.) Tissu de réserve, haploïde, d’origine gamétophytique, caractéristique de la division ou de l’embranchement des Pinophyta (Gymnospermes). Endotest (n. m.) Partie interne du test. Voir : sarcotest, sclérotest, test. Entier (adj.) Se dit d’un organe dont le bord n’est pas découpé. Par exemple, une feuille dont le limbe n’est pas denté, est une feuille entière. Epi (n. m.) Grappe de fleurs sessiles. Epicalice (n. m.) 1. Structure membraneuse partant de la base de l’ovaire puis l’enfermant lors de la maturation du fruit et s’étendant souvent en lobes autour du calice. Ex. : épicalice des Dipsacaceae. 2. Ensemble des segments souvent sépaloïdes, parfois pétaloïdes (Pavonia), situés sous le calice des Malvaceae. Epicarpe (n. m.) Partie externe de la paroi du fruit. Voir : péricarpe, mésocarpe, endocarpe. Epigyne (adj.) Se dit d’une étamine et, par extension de la fleur, dont le point d’insertion du filet staminal est situé au dessus de l’ovaire. Voir hypogyne et périgyne. Epine (n. f.) Pointe droite issue d’un organe, souvent, avec des vestiges de vascularisation. Epiphyte (adj. et n. f.) Plante ayant comme support une autre plante sans qu’il y ait de relation de parasitisme. Ericoïde (adj.) Se dit de plantes dont les feuilles sont ordinairement de petite taille, plus ou moins persistantes, vernissées et dont le bord du limbe est souvent enroulé. Espèce (n. f.) Théoriquement, une espèce est composée d’individus pouvant donner entre eux une descendance viable et fertile. Etamine (n. f.) Organe mâle de la fleur constitué d’un filet terminé par une anthère. Eu– Préfixe signifiant “ vrai ”. Ex. : Eudicotylédones qui sont des dicotylédones ayant un pollen tri-aperturé. Exine (n. f.) Enveloppe extérieure du grain de pollen. Voir : sporoderme. Exstipulée (adj.) Se dit d’une feuille dépourvue de stipule. Extrorse (adj.) Se dit d’une étamine dont les thèques ou loges sont dirigées vers l’extérieur de la fleur. Voir introrse. Faisceau (n. m.) Un faisceau cribro-vasculaire est constitué du phloème primaire et du xylème primaire. Fenêtre foliaire (n. f.) Voir brèche folaire. Filet (n. m.) Partie allongée de l’étamine supportant les anthères. Follicule (n. m.) Fruit sec indéhiscent formé d’un seul carpelle avec, ordinairement, une seule fente de déhiscence. Voir : capsule, gousse. Foliole (n. f.) Une des divisions indépendantes d’une feuille composée, souvent confondue par erreur par les néophytes, avec une feuille. Forêt dense humide (n. f.) Forêt se caractérisant par une précipitation moyenne annuelle élevée (>1100 mm), par l’absence de saison sèche marquée, par une forte densité spécifique (2 fois supérieure à celle des forêts de zone tempérée), généralement une importante diversité spécifique, une prépondérance des phanérophytes (60 %) et des épiphytes (22 %) et une absence d’hémicryptophytes, de géophytes et de thérophytes. Funicule (n. m.) Pédoncule de l’ovule le rattachant à la paroi de l’ovaire. Gaine (n. f.) Base d’une feuille, parfois d’une bractée ou d’une stipule, cylindrique et entourant une tige. Gamopétale (adj.) Se dit d’une fleur dont les pétales sont soudés. Syn. : sympétale. Voir : dialypétale. Gamosépale (adj.) Se dit d’une fleur dont les sépales sont soudés. Voir : dialysépale. Gemmule (n. f.) Dans la semence, ébauche de la tige ou bourgeon apical de l’embryon. Voir : radicule. Géophyte (n. f.) Cryptophyte dont les bourgeons hivernaux sont souterrains. Voir : hydrophyte. Gibbeux (adj.) Se dit d’un organe ayant une bosse bien visible. Ex. : sépales gibbeux à leur base des Brassicaceae. Glochide (n. m.) Chez les Cactaceae, poil court, ramifié se trouvant parfois au sein de l’aréole. Gousse (n. f.) Follicule à deux fentes de déhiscence. La gousse est ordinairement le fruit des légumineuses. voir : capsule, follicule. Grade (n. m.) Groupe taxonomique paraphylétique ; plantes n’ayant pas un seul ancêtre commun. Voir : clade. Grappe (n. f.) Inflorescence indéfinie. Syn. : racème. Voir : cyme. Gymnosperme (n. f.) Plante supérieure à ovule(s) non contenu(s) dans un (des) carpelle(s) et ne possédant donc pas de fruit. Syn. : Pinophyta. Voir : angiospermes. Gynandre (adj.) Se dit d’une fleur hermaphrodite dont les organes femelles (gynécée) sont fonctionnels avant les organes mâles (androcée). Voir : protandre. Gynécée (n. m.) Ensemble des organes reproducteurs femelles de la fleur. Voir carpelle et pistil. Gynobasique (adj.) Se dit d’un style attaché directement à la base du gynécée et semblant sortir d’entre les carpelles. Exemple : style des Boraginaceae, des Lamiacae ou des Limnanthaceae. Gynophore (n. m.) Pédicelle portant le gynécée ou un carpelle. Gynostème (n. m.) Ensemble organisé constitué théoriquement seulement des pistils connés entre eux en une colonne. Dans le cas des Orchidaceae, cet ensemble comprend aussi les étamines. Syn. : gynostemium, colonne. Hapaxanthe (adj.) Syn. : monocarpique. Hastée (adj.) Se dit d’une feuille en forme de fer de lance avec les deux lobes plus ou moins divergents. Voir : sagitté. Haustorium (n. m.) Sorte de racine suçoir permettant au gui de parasiter la branche de l’hôte. Hélophyte (n. f.) Végétal pérenne aquatique dont les bourgeons sont dans l’eau ou dans la vase. Ex. : Typha. Hémicryptophyte (n. f.) Selon la classification de Raunkiaer, végétal pérenne dont les bourgeons sont situés au niveau du sol durant les périodes de repos végétatif (hiver, sécheresse) : plantes à stolons, à feuilles en rosettes… Voir : phanérophyte, chaméphyte, cryptophyte. Hémitrope (adj.) Se dit d’un ovule dont le corps est courbe (pas entièrement renversé comme chez un ovule anatrope) et dont la croissance est symétrique de part et d’autre du plan médian du sac embryonnaire (pas comme chez un ovule campylotrope). Le micropyle est relativement proche du funicule. Voir : anatrope, campylotrope, orthotrope. Herbacée (adj. et n. f.) Plante ayant la consistance, la couleur ou la saveur de l’herbe. Voir ligneuse. Hermaphrodite (adj.) Fleur bisexuée (portant des organes mâles et femelles). Hétérochlamydé (adj.) Se dit d’une fleur ayant un périanthe constitué de deux types de pièces florales. Hétérostylées (adj.) Se dit des fleurs d’une même espèce ayant des styles, mais aussi des étamines, de longueurs très différentes d’une fleur à l’autre (fleurs brévistylées ou fleurs longistylées) permettant une fécondation croisée. Ex. : fleurs des primevères. Hile (n. m.) Cicatrice du point d’attache de la semence. Le hile est la jonction entre le funicule et l’ovule. Homochlamydé (adj.) Se dit d’une fleur ayant un périanthe constitué d’un seul type de pièces florales. Syn . : haplochlamydé. Homologie (n. f.) Les caractères de deux taxons sont dits homologues s’ils sont hérités d’un ancêtre commun. Voir analogie. Hydathode (n. m.) Dispositif sécréteur d’eau composé par un tissu fonctionnel, le tissu hydathère, innervé par le xylème, et surmonté de stomates aquifères. Hydrophyte (n. f.) Plante amphibie ou franchement aquatique. Syn. : hélophyte. Hylaea (n. f.) Nom donné à la forêt dense humide amazonienne. Hypanthium (n. m.) Partie prolongeant le calice : quand l’ovaire est supère et épigyne, il est très développé, moins quand l’ovaire est périgyne. Hypogyne (adj.) Etamine et, par extension fleur, dont le point d’insertion du filet staminal est situé en dessous de l’ovaire. Voir épigyne et périgyne.

Lexique de I à P inclus

Imbriqué (adj.) La préfloraison ou la disposition des sépales (ou des pétales) est dite imbriquée si, sur un cycle de cinq pièces, un sépale (pétale) possède deux bords recouvrants, un sépale (pétale) possède deux bords recouverts et les trois autres sépales (pétales) possèdent un bord recouvrant et un bord recouvert. Voir : ouverte, tordue, valvaire. In– Préfixe latin signifiant l’absence. Par exemple, les grains de pollen des Aristolochiales sont inaperturés. Indéhiscence (n. f.) Absence d’ouverture d’un organe à maturité. Voir : déhiscence. Indéhiscent (adj.) Se dit d’un organe ne s’ouvrant pas naturellement à maturité. Exemple : samare de l’érable, caryopse du maïs. Voir déhiscent. Indument (n. m.) Ensemble des appendices épidermiques. Infère (adj.) Se dit d’un ovaire dont la position est plus basse que celle du point d’insertion des pièces florales et qui est soudé et inclus dans le réceptacle floral. Voir supère et semi-infère. Inflorescence (n. f.) Groupe de fleurs. Voir cyme, ombelle, grappe, épi… Infractectum (n. m.) Une des parties du sporoderme enveloppant le grain de pollen. Voir sporoderme. Infraspécifique (adj.) Taxon dont le rang est inférieur à l’espèce. Par exemple : sous-espèce, variété, forme… Intermédiaire (adj.) Semence dont le comportement en conservation est intermédiaire entre celui d’une semence orthodoxe et celui d’une semence récalcitrante. Intine (n. f.) Enveloppe interne du grain de pollen. Voir : sporoderme. Intrastaminal (adj.) Disposé à l’intérieur du verticille d’étamines. Introrse (adj.) Se dit d’une étamine dont les thèques sont dirigées vers l’intérieur (axe) de la fleur. Voir extrorse. Intrusifs (adj.) Se dit des placentas pariétaux ayant un développement axial centripète important. Involucelle (n. m.) Chez les Apiaceae (Umbelliferae), collerette de bractées à la base de l’ombellule. Voir : ombellule et involucre. Involucre (n. m.) Toute structure enveloppant la base d’une autre structure. Chez les angiospermes, cette définition s’applique aussi, par exemple, aux bractées sous l’inflorescence. Exemple : involucre de l’ombelle des Apiaceae et celui du capitule des Asteraceae. Isomère (adj.) Se dit d’un verticille ayant le même degré de mérie (ou même nombre de pièces) qu’un autre verticille auquel il est comparé. Ex. : chez une fleur ayant cinq étamines et cinq pétales, les étamines seront dites isomères des pétales. Labelle (n. m.) Pièce florale stérile en forme de lèvre. Exemple : labelle des orchidées. Laminale (adj.) Se dit, en particulier, d’une placentation diffuse sur l’ensemble de la surface interne des carpelles. Voir : axile, marginale, pariétale. Laminé (adj.) Se dit d’un organe plat en forme de lame dont une extrémité est plus étroite que l’autre. Ex. : filet laminé des étamines deCeratophyllum.Voir:rubané. Latex(n.m.) Liquideblanchâtre,plusrarementtranslucide,s’écoulantd’uneplantelors d’une blessure. Laticifère (n. m.) Canal uni- ou pluricellulaire permettant la sécrétion du latex. Exemple : chez les Apocynaceae, les Moraceae ou les Euphorbiaceae. Voir latex. Ligneux (adj. et n. m.) Plante ayant du bois ou la consistance du bois. Voir herbacée. Ligulé (adj.) 1. Une fleur ligulée est gamopétale, zygomorphe et est en forme de languette. Ex. : les fleurs périphériques blanches d’une marguerite. 2. Chez les Asteraceae, capitule avec des fleurs toutes ligulées. Voir discoïde, disciforme et radié. Ligule (n. f.) Petite membrane située à l’extrémité de la gaine desgraminées. Limbe(n. m.) Partie élargie et plane d’un organe. Exemple : limbe d’une feuille. Loculicide (adj.) Se dit d’une capsule dont les fentes des déhiscences sont situées au niveau des loges. Voir :septicide. Lomentacé(adj.) Se dit d’un fruit se rompant pour donner des segments uniséminés. Ex. : gousse de Entada gigas (Mimosaceae). Magnoliophyta (n. f.) Synonyme : Angiospermes. Marcescent (adj.) Se dit d’organes floraux ou végétatifs qui persistent après s’être desséchés. Marginale (adj.) Se dit, en particulier, d’une placentation limitée aux bords des carpelles libres. Voir : axile, laminale, pariétale. Méricarpe (n. m.) Elément unitaire d’un schizocarpe se séparant des autres à maturation du fruit. Voir : schizocarpe. Méristème (n. m.) Territoire apical constitué de cellules jeunes indifférenciées dont les mitoses sont plus ou moins nombreuses. Par exemple, dans le méristème caulinaire, les plus rares sont dans la zone axiale du point végétatif, les plus nombreuses dans l’anneau initial du point végétatif. Suite à l’induction florale, les cellules méristématiques de la zone axiale se multiplient rapidement lors du passage de la phase végétative à la phase florale. Méristème primaire (n. m.) Méristème responsable de la croissance en longueur et déjà présent dans l’embryon. Méristème secondaire (n. m.) Méristème responsable de la croissance en largeur des trachéophytes. Il apparaît en période post-germinative. Il s’agit tout d’abord du cambium libéro-ligneux ou zone génératrice libéro-ligneuse donnant le bois (xylème secondaire), en position interne et à différenciation centrifuge, et le liber (phloème secondaire), en position externe et à différenciation centripète. Enfin, il y a la zone génératrice subéro-phellodermique donnant respectivement le phelloderme (interne) et le suber ou liège (externe). Mésocarpe (n. m.) Partie moyenne de la paroi du fruit. Voir : péricarpe, endocarpe, épicarpe. Micropyle (n. m.) Ouverture des téguments de l’ovule par laquelle passe le tube pollinique pour assurer la fécondation de l’oosphère (pour donner l’embryon principal) et des deux noyaux centraux par les gamètes mâles (pour donner l’embryon accessoire). Monade (n. f.) Le pollen est libéré à l’état de monade quand, une fois formés, les grains de pollen ne deviennent pas pulvérulents et sont agglutinés en un seul paquet. Ex . : les pollinies des orchidées correspondent au contenu entier d’une anthère et sont donc des monades ; les monades des Asclepiadaceae. Voir : tétrade. Monadelphe (adj.) Se dit d’étamines toutes connées entre elles. Voir : diadelphe. Monocarpique (adj.) Se dit d’une plante qui meurt après une unique floraison. Monocline (adj.) Se dit d’une espèce ayant des fleurs toutes hermaphrodites. Voir : dicline. Monoïque (adj.) Se dit d’une plante portant des fleurs unisexuées sur le même pied. Voir dioïque. Monophylétique (adj.) Se dit d’un taxon constitué d’un ancêtre et de l’ensemble de sa descendance (population ancestrale). Voir para- et polyphylétique. Monopodiale (adj.) L’ensemble des entre-noeuds constituant l’axe caulinaire végétatif est formé par l’activité continue du seul bourgeon terminal. Voir croissance sympodiale. Mutique (adj.) Se dit d’une glumelle dépourvue d’une arrête. Mycorhize (n. f.) Symbiose entre un champignon et une plante au niveau de sa racine. Voir : ENDOMYCORHIZE et ECTOMYCORHIZE. Mycotrophique (adj.) Se dit d’une plante incapable de photosynthèse et tirant les matières organiques nécessaires à son développement d’un mycorhize. Nastie (n. f.) Mouvement réversible d’un organe adulte en réponse à un stimulus. Ex : Nastie de la feuille chez Mimosa pudica. Nectaire (n. m.) Glande spécialisée produisant du nectar. Nectar (n. m.) Sécrétion sucrée exsudée par des glandes spécialisées appelées nectaires. Nombre chromosomique (n. m.) Nombre de chromosomes dans les cellules d’une plante. Ce nombre est identique dans toutes les cellules d’une plante, excepté dans les cellules sexuées (gamètes) et l’albumen. Nucelle (n. m.) Tissu de réserve, diploïde, d’origine maternelle. Il est, en général, transitoire et disparaît lors de la croissance de l’embryon. S’il persiste dans la graine, il est alors appelé périsperme. Ex. : le poivre est une graine à périsperme (Piperales, Magnolidae) ; les Caryophyllidae se caractérisent par la présence d’un périsperme. Nucule (n. m.) Akène de petite taille, à paroi coriace ou osseuse. Le tétrakène des Boraginaceae se sépare en quatre parties appelées nucules. Obdiplostémone (adj.) Se dit d’une fleur ou d’un androcée ayant deux verticilles d’étamines dont l’externe est opposé à la corolle. Ex. : androcée des Geraniaceae. Ochréa ou ochrea (n. f.) Organe caractéristique des Polygonaceae résultant de la fusion des stipules autour de la tige. Ombelle (n. f.) Grappe de fleurs ayant des pédoncules tous insérés au même point et de longueur égale. Voir : ombellule. Ombellule (n. f.) Groupe secondaire de fleurs dans une ombelle composée. Dans une ombelle composée, chacun des pédoncules porte à nouveau des ombelles secondaires. Voir : ombelle. Onglet (n. m.) Partie basale, étroite et allongée d’un pétale qui se prolonge en limbe. Opposé (adj.) 1. Se dit de deux feuilles (ou des bractées) insérées face à face sur la tige. Voir alterne, distique et verticillé. 2. Une étamine est opposée à un pétale quand elle se trouve sur le même axe qu’un pétale et ne respecte donc pas ainsi le principe d’alternance. Voir : alterne. Orthodoxe (adj.) Semence supportant la déshydratation et la conservation au froid, au congélateur ou, sous certaines réserves, jusqu’à -196 °C. Voir : récalcitrante, intermédiaire. Orthotrope (adj.) Se dit d’un ovule dont le corps est entièrement droit, ne présente aucune courbure et n’est pas renversé, de sorte que le micropyle est exactement à l’opposé du funicule. Voir : hémitrope, anatrope, campylotrope. Ouverte (adj.) Se dit de la disposition ou de la préfloraison des pétales ou des sépales qui ne se recouvrent d’aucune façon et ne se touchent pas par leur bord. Voir : imbriquée, tordue, valvaire. Ovaire (n. m.) Partie renflée, basale, d’un carpelle unique (ovaire simple) ou de carpelles soudés entre eux (ovaire composé), contenant le(s) ovule(s) et se transformant en fruit, chez les Angiospermes, après la fécondation. Voir : carpelle, pistil, style. Ovule (n. m.) Organe enfermé dans l’ovaire constitué des téguments et des tissus diploïdes d’origine maternelle qui entourent le sac embryonnaire haploïde contenant les gamètes femelles. L’ovule fécondé se transforme en graine. Pachycaule (adj.) Plante dont la tige est succulente sur toute sa longueur et non pas particulièrement à sa base (caudiciforme). Exemple : Carnegia gigantea. Voir : caudiciforme, succulente. Palmé (adj.) Ayant la forme de la paume d’une main. Palynologie (n. f.) La palynologie (du grec palunein = répandre de la farine et logos = discours) est l’étude de la diversité du grain de pollen des Spermaphytes. Cette matière est l’équivalent de la sporologie chez les mousses ou les fougères. Panicule (n. f.) Inflorescence ramifiée de type grappe dont la base est plus large que la partie apicale. Pantoporé (adj.) Se dit des grains de pollen dont les pores sont en grand nombre et répartis sur toute la surface du sporoderme. Papilionacée (adj.) Se dit de la corolle des Fabaceae, zygomorphe, avec un pétale supérieur appelé étendard, avec deux pétales latéraux appelés ailes et deux pétales inférieurs formant la carène. Paraphylétique (adj.) Se dit d’un taxon constitué d’un ancêtre et d’une partie, seulement, de sa descendance. Voir mono- et polyphylétique. Parasite (adj. et n. m.) Se dit de tout être vivant aux dépens d’un autre. Par exemple, chez les plantes supérieures : le gui (Viscum album). Parcimonie (n. f.) Principe consistant à n’utiliser que le minimum de changements évolutifs pour expliquer des relations phylogéniques. Pariétale (adj.) Se dit de la placentation quand les ovules sont fixés sur la paroi de l’ovaire composé au niveau des soudures des carpelles. Voir : axile, laminale, marginale. Pédicelle (n. m.) Axe secondaire supportant une structure organisée. Exemple : pédicelle d’une fleur appartenant à une inflorescence, pédicelle d’un raisin. Voir : pédoncule. Pédoncule (n. m.) Axe principal supportant une structure organisée. Ex. : pédoncule d’une pomme. Voir : pédicelle. Pelté (adj.) Se dit d’un organe en forme de pelle. Exemple : la feuille de capucine ou celle de nénuphar. Pennatifide (adj.) Se dit d’une feuille dont les lobes sont en disposition pennée et dont les échancrures égalent la moitié de la demi-largeur de la feuille. Voir : pennatilobée, pennatipartite, pennatiséquée. Pennatilobée (adj.) Se dit d’une feuille dont les lobes sont en disposition pennée et dont les échancrures ne dépassent pas la moitié de la demi-largeur de la feuille. Voir : pennatifide, pennatipartite, pennatiséquée. Pennatipartite (adj.) Se dit d’une feuille dont les lobes sont en disposition pennée et dont les échancrures dépassent la moitié de la demi-largeur de la feuille. Voir : pennatilobée, pennatifide, pennatiséquée. Pennatiséquée (adj.) Se dit d’une feuille dont les lobes sont en disposition pennée et dont les échancrures atteignent la nervure médiane de la feuille. Voir : pennatilobée, pennatifide, pennatipartite. Penné (adj.) Disposé comme les barbules d’une plume. Pérenne (adj.) Synonyme de vivace. Périanthe (n. m.) Ensemble des enveloppes de la fleur excluant donc l’androcée et le gynécée : en général, calice et corolle. Péricarpe (n. m.) Ensemble des différentes parties de la paroi du fruit, de l’intérieur vers l’extérieur : endocarpe, mésocarpe et épicarpe. Périgone (n. m.) Nom du périanthe quand il est homochlamydé et constitué de pièces identiques pétaloïdes ou sépaloïdes (tépales). Périgyne (adj.) Etamine et, par extension fleur, dont le point d’insertion du filet staminal est situé au dessus de l’ovaire. Voir épigyne et hypogyne. Périsperme (n. m.) Tissu de réserve, diploïde, d’origine maternelle qui est le nucelle persistant dans une graine. A comparer avec : albumen, endosperme, nucelle. Persistant (adj.) Se dit des organes restant sur la plante, quelle que soit la saison. Exemple : le houx commun est un arbuste à feuilles persistantes. Voir caduc. Pétiole (n. m.) Partie de la feuille qui relie le limbe à la tige. Phanérophyte (n. f.) Selon la classification de Raunkiaer, végétal pérenne dont les bourgeons sont situés à plus de 50 cm du sol durant les périodes de repos végétatif (hiver, sécheresse) : arbres, arbustes… . Voir : chaméphyte, hémicryptophyte, cryptophyte, thérophyte. Phloème (n. m.) Le phloème est un tissu conducteur de la sève dite élaborée contenant les substances organiques obtenues après la photosynthèse. Il est constitué de cellules mortes à la fin de leur différenciation (les éléments conducteurs ou tubes criblés, les fibres) et de cellules vivantes (cellules du parenchyme, cellules compagne et, éventuellement, cellules à réserves). Voir : xylème. Phyllode (n. m.) Pétiole ayant l’aspect d’une feuille. Phylogénie (n. f.) Depuis la théorie de Darwin, publiée en 1859, les systèmes de classification des plantes tendent à classer les plantes des plus anciennes vers les plus récentes. Ces systèmes sont appelés classifications phylogéniques : ils rendent compte de l’apparition d’une population ou phylum à partir d’une autre. Pinophyta Voir : Gymnospermes. Pistil (n. m.) Le pistil est l’ensemble des pièces fertiles femelles. Il est constitué d’un ou plusieurs carpelles, libres ou soudés entre eux. Syn. : gynécée. Pistillode (n. m.) Vestige stérile du pistil dans les fleurs unisexuées mâles. Voir : staminode. Placenta (n. m.) Ensemble des faisceaux cribro-vasculaires établis entre l’ovule et l’ovaire, avant ou après la fécondation. Placentation (n. f.) Disposition des ovules sur le placenta. Plésiomorphique (adj.) Se dit d’un caractère basal ou primitif (archaïque) d’un taxon. Pollacanthe (adj.) Se dit d’une plante pouvant avoir plusieurs floraisons successives . Syn. : polycarpique. Polycarpique (adj.) 1.Se dit d’une plante pouvant avoir plusieurs floraisons successives. Voir : monocarpique. 2. Se dit d’une plante dont le gynécée est constitué de carpelles séparés. Syn. : apocarpique. Polygame (adj.) Se dit d’un taxon pouvant porter des fleurs unisexuées et des fleurs hermaphrodites. Voir : dicline, monocline. Polyphylétique (adj.) Se dit d’un taxon constitué de plusieurs populations ancestrales, il faut dans ce cas le diviser en autant de taxons monophylétiques. En effet, une hiérarchie phylogénique ne peut s’établir qu’entre des taxons monophylétiques. Voir mono- et para-phylétique. Polythétique (adj.) Se dit d’un taxon défini par un ensemble de caractères, aucun des caractères pris isolément ne pouvant être discriminant. Prophylle (n. f.) Bractée à la base du pédoncule floral des palmiers. Protandre (adj.) Se dit d’une fleur hermaphrodite dont les organes mâles (androcée) sont fonctionnels avant les organes femelles (gynécée). Voir : gynandre. Pulvinus (n. m.) Base renflée d’un pétiole ou d’un pétiolule qui peut chez certaines espèces de Fabales être responsable du mouvement de la feuille ou de la foliole (nastie). Pyxide (n. f.) Capsule à déhiscence transversale. Ex. : fruit du mouron rouge, du plantain.