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Lexique de A à C inclus

Abaxial (adj.) Se dit d’une pièce florale dont le point d’insertion sur le pédoncule floral est situé ou est tourné du côté opposé de l’axe de la tige. Syn. : Dorsal. Voir : Adaxial. Accrescent (adj.) Se dit d’un organe qui continue à croître après la fécondation. Achlamydé (adj.) Se dit d’une fleur n’ayant pas de périanthe. Voir : Homochlamydé et Hétérochlamydé. Acropète (adj.) Se dit d’un phénomène qui augmente de la base vers le sommet de la tige ou d’un autre organe. Actinomorphe (adj.) Se dit d’une fleur ayant une symétrie axiale. Syn. : Régulière. Voir : Zygomorphe. Adaxial (adj.) Se dit d’une pièce florale dont le point d’insertion sur le pédoncule floral est situé ou est tourné du côté de l’axe de la tige. Syn. : Ventral. Voir : Abaxial. Adné(adj.) Se dit d’éléments de natures différentes et soudés ensembles. Ex.: étamines adnées à la corolle. Voir : Conné. Aiguillon (n. m.) Pointe issue des cellules superficielles de l’épiderme. Akène (n. m.) Fruit sec ne s’ouvrant pas à maturité contenant une seule graine. Exemple : Akène des renoncules. Albumen (n. m.) Tissu de réserve, généralement triploïde, résultant de la croissance de l’embryon accessoire obtenu lors de la double fécondation des Angiospermes, entre un gamète mâle et les deux noyaux centraux du sac embryonnaire. A comparer avec : Nucelle, Endosperme. Alcaloïde (n. m.) Il y a plus d’une centaine d’alcaloïdes synthétisés par les plantes. Ils dérivent de la molécule des stéroïdes par l’introduction de nouvelles fonctions (acide, alcool, amine…). Certains sont combinés à un sucre (glucose, galactose, arabinose, rhamnose…). La majorité de ces composés sont doués d’activité pharmacologique. Aleurone (n. m.) Granule constitué essentiellement de protéines de réserves, commun dans les semences des graminées. Alterne (adj.) 1. Se dit des feuilles (ou des bractées) insérées une par une et alternativement, sur la tige à des niveaux et dans des plans différents. Voir : distique, opposé et verticillé. 2. Se dit des étamines disposées sur des axes alternant avec ceux des pétales. Voir : opposé. Amphitrope (adj.) Le terme amphitrope devrait être réservé à la forme de embryon et non pas à la forme de l’ovule. Il est employé par certains auteurs à la place d’hémitrope, terme qu’il faut lui préférer. Syn. : hémitrope. Voir : hémitrope, anatrope, campylotrope, orthotrope. Analogue (adj.) Les caractères de deux taxons sont dits analogues s’ils sont dus à des phénomènes adaptatifs et non pas à un ancêtre commun. Voir homologie. Anatomie (n. f.) Etude des différents tissus constituant les organes. Anatrope (adj.) Se dit d’un ovule dont le corps est entièrement renversé, de sorte que le micropyle est proche du funicule. Le sac embryonnaire est droit mais renversé. Voir : hémitrope, campylotrope, orthotrope. Androcée (n. m.) Ensemble des organes reproducteurs mâles de la fleur. Voir : étamine et gynécée. Androgynophore (n. m.) Pédicelle portant l’androcée et le gynécée. Anémophile (adj.) Se dit d’une fleur dont la pollinisation est assurée par le vent. Dans ce cas, le périanthe est ordinairement sépaloïde. Voir : zoïdophile. Angiosperme (n. f.) Plante supérieure dont les ovules sont contenus dans le(s) carpelle(s) constituant le(s) ovaire(s) qui se transforme(nt) après fécondation en fruit(s). Désigne la division ou l’embranchement des plantes à fleurs. Syn. : Magnoliophyta. Voir : Gymnospermes. Annuel (adj.) Se dit d’une plante germant, fleurissant et fructifiant dans une même année de végétation. Voir bisannuel et vivace. Anthère (n. f.) Partie terminale renflée de l’étamine contenant le [pollen]. Elle est ordinairement constituée de deux loges ou thèques. Voir étamine et filet. Anthèse (n. f.) Période où la fleur est fonctionnelle. Au sens strict du terme, aptitude à polliniser où à recevoir les grains de pollen. Aperture (n. f.) Ouverture dans l’enveloppe du grain de pollen (sporoderme). Ce peut être un pore ou un sillon utilisé lors de la déhiscence du grain de pollen pour la sortie du tube pollinique. Apétale (adj.) Se dit d’une fleur dépourvue de pétale. Apocarpe (adj.) Gynécée à carpelles isolés ou avec un seul carpelle. Les Ranunculidae sont apocarpes, à l’exception des Papaverales, plus évoluées par rapport aux autres ordres de cette sous-classe. Voir : syncarpe. Apomixie (n. f.) Terme général désignant des phénomènes de propagation chez les plantes sans qu’il y ait eu de fécondation. Apomorphique (adj.) Se dit d’un caractère dérivé (évolué). Voir : plésiomorphique. Aréole (n. f.) Chez les Cactaceae, coussinet inclus dans la tige considéré comme un axe à entre-noeuds courts, parfois recouvert de glochides. Les épines, les feuilles et les ramifications éventuelles se développent à partir de l’aréole. Arille (n. m.) Prolifération des téguments de l’ovule dans la région du hile ou du funicule. Ex. : la noix de muscade est un arille. Axile (adj.) 1. Se dit de tout phénomène ayant son siège dans l’axe central d’un organe. 2. En particulier, la placentation est dite axile quand les ovules sont sur des placentas disposés le long de l’axe de l’ovaire. Voir : laminale, marginale, pariétale. Baie (n. f.) Fruit charnu, succulent, renfermant ordinairement plusieurs graines éparses dans la pulpe (endocarpe non lignifié). Exemple : orange. Voir drupe. Basal (adj.) 1. Se dit de tout phénomène ayant son siège à la base d’un organe. En particulier, la placentation est dite basale quand les ovules sont sur des placentas disposés à la base de l’ovaire. 2. En cladistique, se dit des taxons primitifs au sens strict du terme, c’est-à-dire apparus avant les autres et ayant des caractères plésiomorphiques. Basifixe (adj.) Se dit d’anthères dont le point de fixation au filet est basal. Voir : dorsifixe. Basionyme (n. m.) Ancien nom d’une plante. Bisannuel (adj.) Germant au printemps ou à l’automne, ne fleurissant et ne fructifiant que l’année suivante, mourant par la suite. Voir annuel et vivace. Bourgeon (n. m.) Structure de la plante constituée d’une tige embryonnaire, d’ébauches foliaires, d’un point végétatif ou floral avec des cellules jeunes, indifférenciées, structurées en un méristème, qui donnent, en se divisant, des feuilles et une tige (bourgeon végétatif) ou des fleurs (bourgeon floral). Bourgeon floral (n. m.) Bourgeon donnant des fleurs et dont l’activité s’arrête ensuite. Son activité résulte de la modification irréversible de l’activité des méristèmes végétatifs. Voir bourgeon et bourgeon végétatif. Bourgeon végétatif (n. m.) Bourgeon formant une tige feuillée, son activité est, théoriquement, indéfinie sauf s’il y a induction florale puis floraison. Voir : bourgeon et bourgeon floral. Bractée (n. f.) Feuille transformée à l’aisselle d’une ou de plusieurs fleurs, parfois colorée vivement (bractée des fleurs de Bougainvillea). Brèche foliaire (n. f.) Rupture de la stèle au niveau d’une feuille. Bulbe (n. m.) Organe souterrain correspondant à un axe caulinaire feuillé à entre-noeuds courts et servant d’organe de réserve et de survie de l’espèce. Voir : bulbe caulinaire et bulbe foliaire. Bulbe caulinaire (n. m.) Bulbe dont les réserves sont dans la tige hypertrophiée enveloppée seulement par des bases foliaires minces et membraneuses. Ex. : bulbe du crocus. Syn. : bulbe solide (corme). Voir : bulbe et bulbe foliaire. Bulbe foliaire (n. m.) Bulbe dont les réserves sont situées dans les feuilles sessiles renflées attachées sur le plateau qui est une tige souterraine, réduite et contractée. Ex. : bulbe de l’ail. Voir : bulbe et bulbe caulinaire. Bulbille (n. f.) Petit bourgeon renflé accompagnant les bulbes, parfois les feuilles ou les fleurs de certaines plantes et en assurant la reproduction. Ex : bulbilles des feuilles de Begonia rex. Caduc ou caduque (adj.) Se dit des organes se détachant, généralement, en automne, dans les pays à climats tempérés. Ex. : le platane est un arbre à feuilles caduques. Voir : persistant. Calice (n. m.) Enveloppe de la fleur constituée des sépales et ordinairement verte. Voir corolle et périanthe. CAM Crassulacean acid metabolism. Métabolisme particulier de certaines plantes succulentes leur permettant de fixer le dioxyde de carbone la nuit. Ceci est une adaptation à des conditions de sécheresse car les stomates ne s’ouvrent pas durant les périodes diurnes de forte insolation. Campylotrope (adj.) Se dit d’un ovule dont le corps est courbe et dont la croissance est inégale, de sorte que le micropyle et le hile sont éloignés l’un de l’autre et forment une droite parallèle à la paroi de l’ovaire. Du fait de la croissance inégale de l’ovule, le sac embryonnaire se trouve déporté près du micropyle. Voir : hémitrope, anatrope, orthotrope. Capitule (n. m.) Inflorescence contractée regroupant des fleurs sans pédoncule et serrées en tête sur un réceptacle commun ordinairement entouré d’un involucre de bractées. Capsule (n. f.) Fruit sec déhiscent issu d’un ovaire formé de plusieurs carpelles soudés entre eux. Voir : follicule, gousse. Caractère (n. m.) Correspond à une variable, au sens statistique du terme, héréditaire, définie par son état. Style est un caractère défini par sa longueur, par exemple : style long, style court, style nul… Caroncule (n. f.) Excroissance tégumentaire située près du hile de la graine, c’est en fait un arille chez les ovules anatropes. Ex. : caroncule de la graine de ricin. Carpelle (n. m.) Organe élémentaire femelle de la fleur contenant un ou plusieurs ovules. Les carpelles peuvent être libres (plantes apocarpes) ou soudés (plantes syncarpes). L’écaille ovulifère (ou mégasporophylle) des Gymnospermes a donné par évolution le carpelle des Angiospermes. Dans un carpelle libre (par exemple, celui de la renoncule), la partie basale renflée est l’ovaire, la partie intermédiaire plus ou moins allongée est le style, et la partie terminale, le stigmate. Carpophore (n. m.) Pédoncule portant le fruit. Caryopse (n. m.) Fruit sec uniséminé des Poaceae dont le tégument de la graine et le péricarpe du fruit sont soudés à l’embryon. Caudiciforme (adj.) Se dit d’une plante dont la tige est succulente à la base. Exemple : Pseudobombax. Voir : pachycaule, succulente. Caulinaire (adj.) Qui se rapporte à la tige. Voir racinaire. Chalaze (n. f.) Lieu de terminaison des tissus conducteurs de l’ovule à la base du nucelle. Chaméphyte (n. f.) Selon la classification de Raunkiaer, végétal pérenne dont les bourgeons sont situés entre 10 et 50 cm du sol. Ces bourgeons sont protégés des fortes gelées par le manteau neigeux les recouvrant l’hiver durant les périodes de repos végétatif : arbustes nains de la toundra. Voir : cryptophyte, hémicryptophyte, phanérophyte Chaton (n. m.) Inflorescence caduque, cylindrique de fleurs unisexuées, sessiles ou brièvement pédicellées, placées chacune à l’aisselle d’une écaille. Exemple : inflorescences de bouleaux ou de hêtres. Clade (n. m.) Groupe de classification correspondant à un taxon monophylétique. Clade-frère (n. m.) Deux clades sont dits frères s’ils dérivent d’un même clade. Cladistique (n. f.) Analyse de parenté consistant à isoler au sein d’un taxon tous les clades existants. Cladode (n. m.) Rameau aplati ressemblant à une feuille. Exemple : cladode du fragon petit-houx ou Ruscus aculeatus (Ruscaceae). Cladogramme (n. m.) Arborescence permettant de classer les taxons de façon hiérarchique et d’obtenir une image évolutive. Coléoptile (n. m.) Première feuille des graminées présente dans la semence et recouvrant la gemmule ou ébauche de tige. Voir : coléorhize. Coléorhize (n. m.) Prolongement de la gaine cotylédonaire au niveau de la radicule des graminées. Voir : coléoptile. Collatéraux (adj.) Se dit des bourgeons surnuméraires placés de part et d’autre du bourgeon principal dans un plan perpendiculaire à l’axe de la tige. Ils sont caractéristiques des Monocotylédones. Voir : sériaux. Collètre (n. m.) Trichome sécrétant un mucilage épais, se trouvant sur certaines stipules ou certaines écailles de bourgeons. Conné (adj.) Se dit d’éléments de nature identique soudés entre eux. Par exemple, les étamines connées des Malvaceae ou des Fabaceae. Voir : adné. Connectif (n. m.) Prolongement du filet situé entre les thèques de l’anthère. Convergence (n. f.) Caractère morphologique similaire qui est apparu dans des taxons n’appartenant pas à des clades proches. Il s’agit de convergence analogique. Corme (n. m.) Nom véritable du bulbe caulinaire ou bulbe solide. Ex. : bulbe du crocus. Cormophyte (n. f.) Plante ayant différenciée un cormus, c’est-à-dire un axe érigé possédant des tissus vasculaires (phloème). Les Spermaphtytes (plantes à graines), les Ptéridophytes (fougères) et Bryophytes (mousses) sont des Cormophytes. Cependant, pour ces derniers la différence entre thalle et cormus n’est pas toujours nette. Voir : Thallophyte. Cormus (n. m.) Axe érigé possédant des tissus vasculaires (phloème) par opposition au thalle. Corolle (n. f.) Enveloppe de la fleur constituée des pétales et ordinairement colorée. Voir calice et périanthe. Crassinucellé (adj.) Un ovule est dit crassinucellé quand la cellule mère archégoniale subit une première mitose tangentielle à l’épiderme. La cellule fille supérieure située près du micropyle est à l’origine d’une calotte, plus ou moins épaisse, homologue du tapis des fougères. La cellule infèrieure est la cellule mère des mégaspores. La calotte participe ensuite à l’élaboration du nucelle et l’ovule est dit crassinucellé (nucelle épais). Voir tenuinucellé. Cryptophyte (n. f.) Selon la classification de Raunkiaer, végétal pérenne dont les bourgeons sont souterrains ou sous une couche d’eau durant les périodes de repos végétatif : plantes à rhizomes, à bulbes ou à tubercules… Voir : chaméphyte, hémicryptophyte, phanérophyte. Cultivar (n. m.) Au sens strict du terme : variété cultivée. Il s’agit donc d’un taxon (essence) cultivé et propagé afin de maintenir les caractères ayant justifié la sélection. Cyme (n. f.) Inflorescence dite définie car le bourgeon de l’axe primaire devient florifère avant ceux des axes secondaires. Cyme bipare (n. f.) Cyme dont chacun des deux bourgeons sub-apicaux se développe. Cyme unipare (n. f.) Cyme dont un seul de chacun des bourgeons sub-apicaux se développe. Si ce bourgeon se trouve toujours du même côté, il s’agit d’une cyme unipare scorpioïde. Exemple : vipérine (Echium vulgare, Boraginacae). Si le bourgeon est alterne, il s’agit d’une cyme unipare hélicoïde. Cypsèle (n. f.) Fruit sec, indéhiscent, dérivé d’un ovaire infère, avec une seule semence à embryon droit. Ex. : fruit des Dipsacaceae et des Asteraceae.

Genre européens de Poaceae (Gramineae)

Les Poaceae sont représentées dans la flore de notre région par les genres suivants : Achnatherum, Aegilops, Aeluropus, Agropyron, Agrostis, Aira, Airopsis, Alopecurus, Ammophila, Ampelodesmos, Andropogon, Anthoxanthum, Antinoria, Apera, Arrhenatherum, Arundo, Avena, Brachiaria, Brachypodium, Briza, Bromus, Calamagrostis, Catabrosa, Catapodium, Cenchrus, Chrysopogon, Coix, Coleanthus, Cortaderia, Corynephorus, Crypsis, Cutandia, Cynodon, Cynosurus, Dactylis, Danthonia, Dasypyrum, Deschampsia, Dichanthium, Digitaria, Dinebra, Distichlis, Echinaria, Echinochloa, Eleusine, Elymus, Elytrigia, Eragrostis, Erianthus, Eriochloa, Festuca, Gastridium, Gaudinia, Glyceria, Hainardia, Helictotrichon, Heteropogon, Hierochloe, Holcus, Hordelymus, Hordeum, Hyparrhenia, Imperata, Koeleria, Lagurus, Lamarckia, Leersia, Leymus, Lolium, Melica, Mibora, Micropyrum, Milium, Miscanthus, Molineriella, Molinia, Narduroides, Nardus, Nassella, Oplismenus, Oreochloa, Oryza, Panicum, Parapholis, Paspalum, Pennisetum, Phalaris, Phleum, Phragmites, Poa, Polypogon, Pseudarrhenatherum, Pseudosasa, Psilurus, Puccinellia, Rostraria, Saccharum, Schismus, Schmidtia, Sclerochloa, Secale, Sesleria, Setaria, Sorghum, Spartina, Sphenopus, Sporobolus, Stenotaphrum, Stipa, Taeniatherum, Tragus, Trisetum, Triticum, Ventenata, Vulpia, Vulpiella, X-Agropogon, X-Calammophila, X-Elytrordeum, X-Festulolium, X-Triticosecale, Zea.

Description botanique des Poaceae (Gramineae)

Les Poaceae sont des plantes herbacées, plus rarement lignifiées mais toujours sans épaississements secondaires et ordinairement pérennes. Elles se caractérisent par leur tige ou chaume, cylindrique, avec des entrenoeuds creux (rarement pleins). Les feuilles sont à limbe étroit, linéaire, à nervures parallèles, à disposition généralement distique, avec une gaine ouverte, parfois fendue et une ligule prolongeant la gaine (plus rarement nulle ou représentée par des poils). Les plantes contiennent généralement beaucoup de silice dans leur paroi cellulaire, en particulier dans les cellules épidermiques. Il y a des vaisseaux dans presque tous les organes. Les racines ont souvent des poils racinaires à endomycorhizes. Les fleurs sont hermaphrodites, parfois unisexuées ou à organes plus ou moins réduits chez celles stériles. Elles sont disposées de façon distique pour former un épillet. Les épillets sont ensuite regroupés sur un axe souvent en zig-zag, en grappes simples ou composées ou de types dérivés : épis, panicules… Chaque fleur est axillée par une paire de bractées réduites constituées de la glumelle supérieure ou palea et de la glumelle inférieure ou lemma à nombre impair de nervures. La glumelle inférieure peut être prolongée par une arête terminale ou dorsale. Il y a rarement une seule glumelle. Chaque épillet est axillé par une glume inférieure et une glume supérieure, rarement une seule. Dans chaque fleur, au dessus des glumelles, se trouvent deux ou trois écailles plus petites, appelées lodicules qui sont assimilés aux pièces du périanthe. Les étamines sont ordinairement au nombre de trois (rarement une, six ou plus chez certaines Bambusoideae). Elles sont souvent sorties de l’épillet, pendantes, anémophiles, basifixes, à anthères sagittées. L’ovaire est supère, uniloculaire, constitué de deux carpelles, plus rarement trois, et surmonté de deux ou trois styles à stigmates plumeux. L’ovule est solitaire, d’orthotrope à presque anatrope, généralement bitéguminé. Le fruit est un caryopse ou grain. Il est généralement enfermé dans les glumelles persistantes et les téguments de la graine sont souvent adnés au péricarpe. L’albumen est développé, riche en amidon et souvent entouré d’une couche à aleurones riches en protéines. Le cotylédon appelé scutellum est très élargi et placé en position latérale. La gemmule est coiffée d’un première feuille appelée coléoptile, la radicule par le coléorhize. ——— La formule florale des Poaceae est ordinairement la suivante : P : 2-3 ; A : 3, parfois 1, 6 ou n ; G sup : (2)