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Phylogénie des Angiospermes

Les rangs principaux, clades ou grades, des Angiospermes sont les suivants : -1. plantes à grains de pollen uniaperturés, ou de type dérivé, soit dicotylédonées à caractères ancestraux ou basals (plantes aquatiques apocarpes ou plantes terrestres, syncarpes ou apocarpes, avec des cellules à huiles éthérées dans le parenchyme), soit monocotylédonées. -* 1.1. grade des Angiospermes ou Dicotylédones basales ou classe des Magnoliopsida Brongn. (1843). -***Illustrations d’Angiospermes basales -* 1.2. clade des Monocotylédones ou classe des Liliopsida Scop. (1760). -***Illustrations de Monocotylédones -2. plantes à grains de pollen tri-aperturé ou d’un type dérivé, toujours dicotylédonées, toujours sans cellule à essence dans les tissus parenchymateux. Plantes constituant le clade des Eudicotylédones ou Dicotylédones vraies. -* 2.1. grade des Eudicotylédones basales ou classe des Ranunculopsida Brongn. (1843). -***Illustrations d’Eudicotylédones basales -* 2.2. plantes ne combinant pas à la fois la production d’alcaloïdes et une placentation marginale, ordinairement hétérochlamydées, parfois apétales, très souvent production de tanins, de bétalaïnes, d’huiles sinapiques ou de composés iridoïques et fleurs ayant des caractères apomorphiques : périanthe souvent hétérochlamydé, pièces pouvant être soudées, en particulier, chez les Asteropsida ; pièces florales à disposition verticillée, souvent pentamères ; étamines jamais laminées, filet des anthères, normalement, bien différencié ; placentation rarement marginale, souvent axile ou pariétale, moins souvent basale ou apicale. Clade principal des Eudicotylédones. -***Illustrations d’ Eudicotylédones -** 2.2.1. grade des Rosidées ou classe des Rosopsida Batsch (1788). -** 2.2.2. grade des Astéridées ou classe des Asteropsida Brongn. (1843).

Description botanique des Asteraceae (Compositae)

Les Asteraceae sont des plantes ordinairement herbacées dans nos régions mais pouvant être arborescentes ou arbustives. Les feuilles sont alternes, moins souvent opposées, rarement verticillées, toujours exstipulées. Les fleurs sont épigynes, hermaphrodites, plus rarement unisexuées, les espèces étant alors monoïques ou dioïques. Chez les Asteroideae, elles sont souvent stériles en périphérie de l’inflorescence. L’inflorescence est ordinairement un capitule compact de fleurs sessiles tubulées et/ou ligulées sous-tendu par un involucre de bractées disposées sur un à plusieurs rangs (0 chez Psilocarphus, seulement présent sur le continent américain). Les bractées peuvent être herbacées, scarieuses ou épineuses. Sur le réceptacle, les bractéoles, si elles sont présentes, peuvent prendre la forme d’écailles, de soies ou de paillettes. Les capitules sont disposés en cymes ou en corymbes ou quelques fois réunis en glomérules, dans ce cas, ils sont uniflores (Echinops). La corolle est gamopétale, tubulée ou ligulée. Dans le premier cas, cinq lobes réduits sont visibles ; dans le deuxième, seuls trois lobes vestigiaux subsistent. Deux tribus principales sont distinguées : – les Cichorioideae à capitules normalement homogames (fleurs toutes stamino-pistillées) constitués de fleurs uniquement ligulées ou toutes tubulées (capitules discoïdes) , – les Asteroideae, capitules polygames (fleurs stamino-pistillées et unisexuées) composés entièrement de fleurs tubulées (capitules disciformes) ou avec en périphérie des fleurs ligulées (capitules radiés). Le calice est gamosépale à limbe nul ou formant un pappus au-dessus de l’ovaire. Le pappus est composé d’écailles, de soies capillaires, lisses, scabres (Carduus) ou plumeuses, unisériées (Carlina) ou bisériées (Centaurea). Les étamines sont épigynes, au nombre de cinq, parfois quatre, insérées sur le tube de la corolle et alternes à ses divisions. Elles sont absentes ou non fonctionnelles dans les fleurs pistillées ou stériles. Les filets sont ordinairement libres mais les anthères biloculaires, introrses sont connées par leur bord en un tube entourant le style. L’ovaire infère est composé de deux carpelles. Il est uniloculaire et uniovulé. L’ovule est anatrope et unitéguminé. Le style est entier dans les fleurs staminées ; dans celles pistillées et stamino-pistillées, il est bifide. Le fruit est un akène indéhiscent, couronné, ou non, par le limbe du calice. La graine est dressée et son tégument est souvent soudé avec l’ovaire. Elle est exalbuminée. —– La formule florale des Asteraceae est ordinairement la suivante : – Fleurs tubulées : K : 0 ou n ; [C : (5) ; A : 5)] ; G inf : (2) – Fleurs ligulées : K : 0 ou n ; [C : (3), parfois (5) ; A : 5) ou 0] ; G inf : (2) ou 0