5h55, arrivée à Sao Paulo, après 11h10 de vol sans problème. Heureusement, d’ailleurs. Sur la carte de débarquement, nous devions certifier que nous n’apportions aucune semence. Sans doute par peur d’introduction de maladies ou de pestes végétales. Clayton Lino, président de la réserve de la biosphère de la Mata Atlantica, nous attend avec 2 de ses collègues : Dr Osny, botaniste, et Fabricio Meu, photographe. Clayton nous remet à chacun un dossier d’information sur la protection de la biodiversité au Brésil. La legislation rigoureuse nous empèchera de faire la moindre collecte. Si des échantillons nous intéressent, ils pourront nous être envoyés ultèrieurement avec l’accord de l’IBAMA. Nous faisons aussi le point sur le programme de notre séjour. En fait, la totalité de notre séjour se passera dans la réserve de la biosphère de la Mata Atlantica. Nous allons vers Campo Jordao. Sur le bord de la route, les pieds de Chorisia speciosa sont en fleurs ainsi que quelques Erythrines, des Allamandas, invasifs dans la région, des Peltophorum, des Spathodea. Des Syagrus romanzoffiana étaient plantés près de l’aéroport mais nous en voyons de spontanés le long du parcours. Contrairement au Ficus elastica et au Ricinus communis qui sont naturalisés. Syagrus romanzoffiana Nous arrivons à Campo Jordao en fin d’après-midi.